14h C’est toujours un hasard (55’)
« De Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher
Être né quelque part
Être né quelque part, pour celui qui est né
C’est toujours un hasard » (M.LF.)
Pneuma
- Fanny Béguély
Hybrid Terrains
- Elise Guillaume
Revolykus
- Victor Orozco Ramirez
Conte nu
- Muriel Carpentier
15h30 Devant une phrase inutile (52′)
« Les mots qu’on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m’élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l’instant fragile » (C.)
In Platons Höhle?
- Johannes Gierlinger
Soap is an Illusion
- David Finkelstein
There…
- Rojin Shafiei
Geniecillo
- Tomas Basile
000109
- Dasha Brian
Corps minéral
- Charline Dally, Gabrielle Harnois-Blouin
16h50 Je t’ai vu descendre d’un arc-en-ciel (42′)
« J’sais qu’tu m’attends près d’la fontaine
J’t’ai vue descendre d’un arc-en-ciel
Je m’jette à l’eau, des pluies d’été
J’fais du bateau dans mon quartier » (R.C.)
Aquatic Fantastical Organic
- Emma Johansson
Trick Or Treat
- Ivan Zubarev
El dolor de mi madre
- Juliana Erazo
eBAE
- Francesca Centonze
L’opéra d’or
- Geneviève & Matthieu
Street Caress
- Laurent Hart
El Beso
- Diego Mandelman
18h Performance
Pauvre Baudelaire
- Jules Vipaldo
Pause Gustative
20h30 Seuls les chiens peuvent gagner (59’)
Hommage carte blanche au Festival Image Contre Nature
Pour notre premier geste artistique en tant que collectif associatif, il nous a paru important de rendre hommage au Festival Images Contre Nature (Marseille) et de raviver sa flamme pour nous laisser dérouter avec des films expérimentaux qui nous font travailler sur le langage des images. Nous aurons tout le temps de discuter ce soir là avec Hélène Bez et Claude Ciccolella, deux des fondateur.rice.s du festival.
Fragments untitled #1
- Doplgenger
Sur le passage de quelques amis Facebook
- Suzel Roche
Chinese Wedding Dancer
- Neil Needleman
Impressure
- Guli Silberstein
Monica’s portrait
- João Cristovão Leitão
Film Loop 34 : Ryoanji
- Michael Lyons
Charades
- Ann Steuernagel
Eldorado
- Salise Hughes
Win-Nip-Egg
- Lamathilde
Scherzo
- Fabio Scacchioli, Vincenzo Core
« Fin juillet 2018, le festival Images Contre Nature est suspendu. Dans les mois qui suivent, seul le numéro 19 – pour 19ème édition – apparaît barré d’un X et ce sera l’attente. Les rouages dorment, ne manque que l’argent. Tant qu’on ne dit pas que c’est fini, rien n’est fini. Silence, long silence. Qui a dit qu’on ne pouvait pas vivre dans un conte de fées ? Qui a dit qu’on ne pouvait pas marcher nu dans une forêt en feu, qui ? Personne. Tout le monde. Tout le monde sait que les contes de fées cachent la mort. Tout le monde sait qu’un corps humain brûle, les os se calcifient, l’eau s’évapore. Alors, au bout de quatre ans, pourquoi ne pas remettre la machine en route, un temps, peu de temps, pour arrêter définitivement l’horloge, pour un dernier programme. Nous vous présentons « Seuls les chiens peuvent gagner. » qui n’a pas pour fonction de résumer 18 années de festival. Aucun film ne peut et n’a à être l’illustration d’une programmation, aussi riche qu’elle ait pu être. En vérité, le choix des films qui composent ce programme, repose sur un principe simple qui nous a toujours servi : se situer le plus distinctement possible et rester à cette place le plus justement possible. Lors de sa création, Images Contre Nature se fonde sur une question : comment le numérique fait évoluer cette pratique que l’on nomme « cinéma expérimental » ? À ce moment là, le mot expérimental n’est plus vraiment usité. Pourtant, il est parfait. Il ne recouvre aucune définition stricte, par conséquent aucun dogme. Il y a de quoi s’y glisser et donner son point de vue. Un parmi d’autres. Un qu’il faut cependant nommer, pour annoncer la couleur. Nous aborderons ce cinéma sous l’angle du langage, ce qui expliquera les intitulés des programmes – espace, temps, mouvement, perception, sens… – qui, une fois apparus, resteront inchangés, fils conducteurs associant des films aux sujets très divers. Aujourd’hui, en plongeant dans les archives d’ICN, avec émotion, la mécanique a changé. Intime, elle entre en résonance avec nos souvenirs, l’impossibilité de pouvoir tout montrer, l’absurdité, les questions, des douleurs, la beauté. Dix films, une concentration de ce qui, finalement, nous traverse.
Nous remercions les réalisatrices et réalisateurs, tous ceux et celles qui nous ont accompagnés, de tout cœur. Nous remercions les Instants vidéo qui par le mot « hommage » nous ont tirés de notre douce torpeur. Ce fut infini. » H.B.