The Right To See

Dans son récit, Mahmoud Alhaj raconte l’isolement causé par les politiques d’occupation israéliennes, représentées par le mur d’apartheid et le siège de la bande de Gaza, constituant une violence directe envers les Palestiniens, la géographie et leurs droits en tant qu’êtres humains. Il utilise un ensemble de documents provenant de différentes sources sur les murs et le siège (images, cartes et vidéos dont la qualité est similaire à celle de ses droits humains). Il utilise également des diapositives d’œuvres d’art qu’il a créées en utilisant Google Maps. Pour Mahmoud, le droit de voir à travers Google Maps est le minimum des droits qu’il a. Mais après des années à l’utiliser comme seule fenêtre pour voir le monde, il a découvert que ces cartes dataient de 2008, ne donnant donc pas une image fidèle de la réalité (les détails sont 25 fois moins nombreux que dans le reste du monde), et faisant disparaitre en outre de nombreux détails dont le mur de l’apartheid, malgré sa masse énorme, en raison de la stricte censure.

In his story, Mahmoud Alhaj recounts the isolation caused by the Israeli occupation policies, represented by the apartheid wall and Gaza Strip siege, representing direct violence towards the Palestinians, geography, and their rights as human being. He uses a set of documents from different sources about the walls and siege (images, maps and videos which are similar in quality to the quality of his human rights). He also uses slides of artwork which he created by using Google Maps. For Mahmoud, the right to see through Google Maps is the minimum of the rights he can have. But after years using it as the only window to see the world he then discovered than these maps were from 2008, not providing therefore a true picture of reality (details 25 times less than the rest of the world), and in addition hiding a lot of details including the apartheid wall despite its enormous mass because of the strict censorship.

[Carte Blanche au Cairo Video Festival]