Tandis que je respire encore
Tandis que je respire encore
2020 | 12'25 | France
Dans un récit en trois mouvements, le film dessine la traversée toute d’aspérités et de douceurs mêlées, de la sexualité d’une femme. Depuis la fillette inspirée par les modèles peintes de Paul Delvaux et de Klimt, aux premiers gestes sensuels de l’adolescente, en passant par l’expérience du strip-tease, c’est finalement une femme que l’on voit peu à peu se déployer. Elle nous apparaît, intimement, sensiblement, dans le rapport charnel qu’elle développe à sa propre féminité, et aux corps de celles et ceux avec qui elle a un jour partagé un moment d’abandon.
In a three movement narrative, the movie depicts the roughness and softness of the journey through a woman’s sexuality. From that little girl inspired by the painted models of Paul Delvaux and Klimt, to her first sensual gestures as a teenager and her experience as a stripper, we gradually see a woman unfold. With great intimacy and sensitivity, she reveals herself through the sensual relationship to her own feminity and to those who once shared her intimacy.
La Fille Renne — photographe et tatoueur.euse –, Laure Giappiconi — actrice et autrice — et Élisa Monteil — créatrice sonore et performeuse —, forment un trio de réalisation de films. Leur recherche s’articule autour de représentations explicites du désir et prend des formes diverses, à la croisée de la poésie dissidente et de la performance visuelle. Elles ont à cœur de mettre en valeur des corps, des identités et des sexualités qui sortent des représentations normées habituelles. Iels développent une esthétique singulière, en tournant exclusivement en pellicule, au LomoKino ou en Super 8, fixant dans ces couches de chimie des images intemporelles, féministes et queer. Dans chaque film, la création sonore permet de plonger un peu plus encore dans l’intimité et le trouble. Iels ont réalisé six courts-métrages : Vivante, Sirène, Amour, Tandis que je respire encore, Les corps dansants, et Fluidité. Ils ont été diffusés dans de très nombreux festivals à travers le monde, de Berlin à Montréal, en passant par le festival Sundance, l’IFF de Rotterdam, Athènes, Bogota, Chennai, Lahore, Istanbul, Varsovie…
La Fille Renne – photographer and tattoo artist -, Laure Giappiconi – actress and author – and Elisa Monteil – sound designer and performer -, form a film-making collective. Their research revolves around explicit representations of desire and takes various forms, at the crossroads of dissident poetry and visual performance. They are committed to highlighting bodies, identities and sexualities that are outside the usual normative representations. They develop a singular aesthetic, shooting exclusively on film, LomoKino or Super 8, fixing timeless, feminist and queer images in these layers of chemistry. In each film, the sound creation allows us to plunge a little further into intimacy and disorder. They have made six short films: Vivante, Sirène, Amour, Tandis que je respire encore, Les corps dansants, and Fluidité. They have been shown in numerous festivals around the world, from Berlin to Montreal, including the Sundance Festival, the IFF in Rotterdam, Athens, Bogota, Chennai, Lahore, Istanbul, Warsaw…