River: “Tell me, stone, what keeps you grounded?”

River: “Tell me, stone, what keeps you grounded?”

2'09 | 2023 | Iran

    • Friche | 21 oct 2023 | 16h30
    • Mina Mohseni

En “farsi”, nous disons “Tan” pour le corps et “Vatan” pour le pays. La relation entre aimer un “Tan” (corps) et aimer un “Vatan” (pays) est avant tout métaphorique. La similitude réside dans le lien émotionnel profond et l’attachement qui peuvent se former lorsque l’on aime une personne ou sa patrie. Quand nous aimons un « Tan », c’est comme quand nous aimons un « Vatan », aimer un homme, c’est comme aimer une terre. Un homme contre une terre ! Dans un royaume où l’amour et la terre s’entremêlent. Un homme aimant et une terre aimante, leur lien est aussi délicat que le sable mouvant. Embrasser la nature en douceur. Son toucher, une caresse sur la peau de la terre, Un gardien, la protégeant de l’intérieur. Un gardien contre les ravages de la douleur. Pourtant, l’amour et la terre partagent une apparence fragile, A “Tan” et A “VaTan”.

In “Farsi,” we say “Tan” for body and “Vatan” for country. The relationship between loving a “Tan” (body) and loving a “Vatan” (country) is primarily metaphorical. The similarity lies in the deep emotional connection and attachment that can be formed when one loves either a person or their homeland. When we Love a “Tan,” it is like when we love a “Vatan,” loving a Man is like loving a Land. A Man vs. A Land! In a realm where love and land entwine. A Loving Man and A loving Land, their bond is as delicate as shifting sand. Embracing nature in gentle ways. His touch, a caress upon earth’s skin, A caretaker, shielding it from within. A guardian against the ravages of pain. Yet, love and land share a fragile guise, A “Tan” and A “VaTan.”

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Mina Mohseni : Ma pratique couvre le dessin, l’installation, la vidéo et l’imprimé, qui sont tous abordés avec une méthodologie de travail socialement engagée et axée sur la recherche. Les préoccupations que je poursuis continuellement dans mon activité artistique incluent des questions telles que le système électrique, l’espace public, l’eau, l’éthique de la nature et leur relation avec la formation de l’identité. Dans mon travail, j’essaie de soulever des questions liées à la vie de la classe moyenne et aux espaces publics. J’utilise à la fois le sport et le conte de fées comme base narrative alternative. En observant les marges de la vie quotidienne et des sous-cultures, j’essaie d’explorer les attentes résultantes de l’avenir possible à travers la fiction spéculative du point de vue de luttes personnelles subtiles. J’ai organisé six expositions individuelles et mes œuvres ont été incluses dans plus de 20 expositions collectives en Iran, au Koweït, en Angleterre, en Turquie, en Autriche, en Finlande, en Lituanie et en Allemagne.

Mina Mohseni : My practice spans drawing, installation, video, and printed matter, all of which are approached with a socially engaged and research-led working methodology. The concerns I continuously pursue in my artistic activity include issues such as the power system, public space, water, nature-ethics, and their relation to identity formation. In my work, I try to raise questions related to the life of the middle-class and public spaces. I use both sports and the fairy tale as an alternative narrative base. By observing the margins of daily life and subcultures, I try to explore resulting expectations of the possible future through speculative fiction from the point of view of subtle personal struggles. I have held six solo exhibitions and my works have been included in more than 20 group exhibitions in Iran, Kuwait, England, Turkey, Austria, Finland, Lithuania, and Germany.

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