Core Dump – Dakar
Core Dump – Dakar
12'12 | 2018 | Senegal
« Des images et des écrans, des images-écrans, mais aussi des images d’images qui tout à la fois fascinent, séduisent, captivent, contrôlent, captivent, oppressent, hantent et finalement colonisent l’imaginaire collectif et l’inconscient… » – Joseph Tonda, L’impérialisme postcolonial. Critique de la société des éblouissements, 2015
“Images and screens, images-screens, but also images of images that all at once fascinate, seduce, enthrall, control, captivate, oppress, haunt, and ultimately colonise the collective imagination and unconscious…” – Joseph Tonda, L’impérialisme postcolonial: Critique de la société des éblouissements, 2015
[Carte Blanche au Cairo Video Festival]
François Knoetze est un charognard, sculpteur, interprète et vidéaste qui s’intéresse aux liens entre les histoires sociales et la culture matérielle. Ses performances costumées itinérantes et ses vidéos expérimentales s’attaquent aux champs de force socio-spatiaux qui tentent d’ordonner de manière rigide les mondes contaminés, pliés et enchevêtrés des personnes et des choses. Ses vidéos créent des portraits narratifs de l’incertitude dans le système nerveux d’une machine numérique mondiale au bord de l’effondrement. Depuis la fin de ses études, la pratique de Knoetze est itinérante. Il a passé les 5 dernières années à travailler sur des projets en Afrique du Sud, en Tanzanie (artiste en résidence à Nafasi Art Space), en République Démocratique du Congo (dans le cadre du Kinact3 Public Art Festival), à Dakar (Afropixel6/Digital Imaginaries), New York et Shenzhen (bourse Digital Earth). En 2015, Knoetze figurait parmi les « 200 meilleurs jeunes sud-africains » du journal Mail & Guardian. Il est récipiendaire de la bourse Digital Earth (2019).
Francois Knoetze is a scavenger, sculptor, performer, and video artist with an interest in the connections between social histories and material culture. His roaming costumed performances and experimental videos pick at the socio-spatial force-fields that attempt to rigidly order the contaminated, folded, and entangled worlds of people and things. His videos create narrative portraits of the uncertainty in the nervous system of a global digital machine at the brink of collapse. Since completing his formal education, Knoetze’s practice has been itinerant. He has spent the past 5 years working on projects in South Africa, Tanzania (artist in residence at Nafasi Art Space), The Democratic Republic of the Congo (as part of Kinact3 Public Art Festival), Dakar (Afropixel6/Digital Imaginaries), New York and Shenzhen (Digital Earth Fellowship). In 2015, Knoetze was featured as one of Mail & Guardian Newspaper’s ‘Top 200 Young South Africans’. He is a recipient of the Digital Earth Fellowship (2019).