A Stone’s Throw
A Stone’s Throw
2023 | 40' | Palestine-Liban-Canada
Amine, un ancien palestinien, est exilé à deux reprises de ses terres et de son travail. Il a été déplacé de Haïfa, sa ville natale, à Beyrouth, puis de nouveau sur l’île de Zirku, pour travailler sur cette plateforme pétrolière offshore dans le Golfe Arabique. “A Stone’s Throw” dépasse les frontières pour révéler une proximité émotionnelle et matérielle entre l’extraction du pétrole et de la main d’œuvre dans la région et la colonisation sioniste de la Palestine. Le film retrace l’histoire de la résistance palestinienne lorsqu’en 1936, les ouvriers pétroliers de Haïfa font sauter un oléoduc de BP.
Amine, a Palestinian elder, is exiled twice from land and labour. He is displaced from his birthplace Haifa to Beirut, and again to Zirku Island, to work on this offshore oil platform in the Arab Gulf. “A Stone’s Throw” trespasses borders to reveal an emotional and material proximity between the extraction of oil and labour in the region and the Zionist colonization of Palestine. The film rehearses a history of the Palestinian resistance when, in 1936, the oil labourers of Haifa blow up a BP pipeline.
Razan AlSalah est une artiste et enseignante palestinienne basée à Tio’tia:ke/Montréal. Son travail a été projeté à Art of the Real, Prismatic Ground, RIDM, HotDocs, Yebisu, Melbourne, Glasgow et Beirut International, Cinema Days Palestine, Sharjah Film Forum, IZK Institute for Contemporary Art et Sursock Museum. Elle travaille souvent avec des images sonores pour infiltrer les frontières qui nous ont séparés de la terre. Ses films sont à la fois des intrusions fantomatiques et des ruptures suintantes de l’image coloniale, qui fonctionne comme une frontière, comme un mur. Elle considère son processus créatif comme un cercle de relations avec des artistes, des amis, la famille, la technologie, les images, les plantes, les objets et les sons… et l’inconnu. Ces relations deviennent différents points d’entrée et de sortie vers des ailleurs, ici, où le colonialisme n’a plus de sens.
Razan AlSalah is a Palestinian artist and teacher based in Tio’tia:ke/Montreal. Her work has been screened at Art of the Real, Prismatic Ground, RIDM, HotDocs, Yebisu, Melbourne, Glasgow and Beirut International, Cinema Days Palestine, Sharjah Film Forum, IZK Institute for Contemporary Art and Sursock Museum.
She often works with sound-images to infiltrate borders that have severed us from the land. Her films are both ghostly trespasses, and seeping ruptures, of the colonial image, that functions as a border, as a wall.
She thinks of her creative process as a circle of relations with artists, friends, family, technology, images, plants, objects and sounds…and the unknown. These relations become different points of entry and exit into elsewheres here, where colonialism no longer makes sense.