Quel est le sens d’une telle démarche pour les structures sociales ? Pour les usager.e.s ? Pour un festival ? Voici quelques éléments de réponse…
Depuis 12 ans (2010), afin de sortir les arts vidéos des lieux dédiés à l’art contemporain, nous ouvrons des espaces d’accueil éphémères d’oeuvres pendant le festival, dans des structures sociales. Chaque ouverture fait l’objet d’un vernissage comme il se doit, et dans la mesure du possible in situ est organisée une rencontre publique avec le(s) artiste(s). Les galeries populaires proposent une vision sociétale car elles autorisent à :
– lutter contre la spécialisation des espaces, des personnes et des activités
– développer les opportunités de rencontres, ce qui permet d’interroger nos préjugés sur les statuts sociaux qui nous sont assignés (artiste, travailleur/lleuse social.e, usager.e…)
– lutter contre les discriminations (inégal accès à la culture, préjugés se basant sur un statut imposé)
– faire naître du commun et prouver qu’il peut exister des passerelles qui lient art et vie quotidienne
La conférence de presse des IV s’est tenue au sein de l‘ADPEI, structure d’Insertion par l’Activité Economique, partenaire depuis plus de 10 ans et qui se transforme chaque année en Galerie Populaire Ephèmère en accueillant une ou plusieurs oeuvres pour une exposition ouverte à tous pendant toute la durée du festival.