Shame (عيب)

Au XIXe siècle, dans la région du Levant, Salma Zahore, ses parents et ses voisines se prêtent à une séance de photographie utilisant une longue exposition. À la fin de celle-ci, Salma décide d’enlever son manteau, révélant ainsi son corps. Ignorant les conséquences que cet acte pourrait entraîner, elle ne se doutait pas qu’il provoquerait un chaos au sein de son entourage. Elle ne réalisait pas que ce geste pourrait être source de honte (عيب).

In the 19th century, in the Levant region, Salma Zahore, along with her parents and neighbors, participated in a photoshoot using a long exposure technique. At the end of it, Salma decided to take off her coat, revealing her body. Unaware of the chaos this gesture could cause within her circle, she did not know it could lead to shame (عيب).

Hadi Moussally est né au Liban en 1987. À 18 ans, il décide d’étudier la réalisation en France où il obtient un master en « Cinéma de fiction » à l’Université Paris-Est Marne la Vallée. Il choisit ensuite de suivre un master complémentaire en « Cinéma documentaire et anthropologique » à l’Université Paris X Nanterre, sous la direction de Jean Rouch. C’est ainsi qu’il se familiarise avec le cinéma-réalité. L’approche anthropologique et documentaire l’habitue à l’observation fine de ses sujets et le sensibilise à l’importance de la prise de vue instantanée ; tandis que son parcours fictionnel lui donne envie de créer des univers visuels sensuels et esthétiques. À partir de 2012, Hadi Moussally se tourne vers le monde de la mode et réalise plusieurs films expérimentaux, dont certains ont reçu diverses distinctions dans des festivals. En 2014, il réalise son premier documentaire sur la fin de vie de sa grand-mère, puis en 2016 un docu-portrait sur un mannequin senior. En 2018, il finalise un projet expérimental sur l’albinisme, « Positive », dont les photos ont été exposées à l’UNESCO, à la Mairie de Paris et à la Beirut Art Fair. En 2015, il fonde l’unité de production H7O7, dont l’objectif principal est de permettre la réalisation et la promotion de films et de photos à vocation « hybride », privilégiant le mélange des genres entre expérimental, documentaire, mode et fiction. Ses films ont été primés dans le monde entier et ont reçu plus de 50 prix et 350 sélections dans des festivals internationaux. En 2020, il fonde le collectif « Hybrid Wave » avec une trentaine d’artistes hybrides du monde entier.

Hadi Moussally was born in Lebanon in 1987. By age 18, he decides to go study film direction in France where he acquires a first master’s degree in “Fiction Cinema” from Paris-Est Marne la Vallée University. Moussally then chooses to take on a complementary masters in “Documentary and Anthropological Cinema” from Paris X Nanterre University, in the course of Jean Rouch. In that respect, Hadi Moussally acquainted himself with reality-cinema. The anthropological and documentary approach accustoms him with the sense of keen observation of his subjects and alerts him to the importance of instantaneous shooting; whereas his fictional background gives him the urge of creating sensual, esthetically pleasing imagery universes. From 2012, Hadi Moussally shifts towards the world of fashion and directs several experimental films some of which received various distinctions in festivals. In 2014 he made his first documentary on the end of his grandmother’s life, and in 2016 a docu-portrait on a senior model. In 2018 he completed an experimental project on albinism « Positive » whose photos have been exhibited at the UNESCO, the City Hall of Paris and Beirut Art Fair as well. In 2015 he founded the production unit H7O7 whose main objective is to enable the making and promotion of films and photos with « hybrid » vocation where is privileged the mixture of genres between experimental, documentary, fashion and fiction. His films have been awarded worldwide and have received more than 50 awards and 350 selections in international festivals. In 2020, he founded the collective “Hybrid Wave” with around 30 hybrid artists from around the world.

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