Ingresso Animali Vivi

Ingresso Animali Vivi
14’33 | 2023 | Croatie
Les animaux provenant d’Europe de l’Est et destinés à l’industrie alimentaire italienne étaient transportés vers les villes situées le long de la frontière de l’État dans le nord-est de l’Italie. De ces tapis roulants de la mort, un seul animal a réussi à sortir vivant.
Animals from Eastern Europe for the Italian food/meat industry used to be transported to the towns along the state border in Northeast Italy. From those conveyor-belt spaces of death, only one animal managed to come in and out alive.
Igor Grubic (Zagreb, 1969) est actif en tant qu’artiste multimédia depuis le début des années 1990. Son travail comprend des interventions in situ dans les espaces publics, la photographie et le cinéma. Il a représenté la Croatie à la 58e Biennale de Venise. Sa pratique critique et socio-politiquement engagée se caractérise par un engagement à long terme, son travail se concentrant sur les situations politiques passées et présentes, depuis une exploration approfondie du sort des monuments historiques et de la disparition de l’industrie, jusqu’à l’examen de la situation difficile. des communautés minoritaires. Bien que fondé sur la tradition documentariste, le travail photographique et cinématographique de Grubić se caractérise par une approche affective et empathique, profondément humaine et souvent poétique. Son travail a été exposé dans diverses expositions et institutions internationales, notamment la Biennale de Tirana 2 (2003) ; Manifeste 4 (Francfort, 2002) ; Manifeste 9 (Genk, 2012) ; Salon du 50 octobre (Belgrade, 2009) ; Gender Check, MuMOK (Vienne, 2009) ; 11e Biennale d’Istanbul (2009) ; 4e Fotofestival Mannheim Ludwigshafen, Heidelberg (2011) ; East Side Stories, Palais de Tokyo (Paris, 2012) ; Biennale de Gwangju (2014) ; Tolérance Zéro, MOMA PS1 (New York 2014) ; Degrés de liberté, MAMbo (Bologne, 2015) ; 5e Biennale de Thessalonique (2015) ; Couper/Rez, MSU (Zagreb, 2018) ; Créatures célestes, MG+MSUM (Ljubljana, 2018) ; La valeur de la liberté, Belvédère 21 (Vienne, 2018) ; 58e Biennale de Venise (2019) ; Biennale d’Erevan – Le complexe temporel (2020) ; Plus grand que moi, MAXXI (Rome, 2021).
Igor Grubic (Zagreb, 1969) has been active as a multimedia artist since the early 1990s. His work includes site-specific interventions in public spaces, photography, and film. He represented Croatia at the 58th Venice Biennale. His critical, socio-politically committed practice is characterized by long-term engagement, his work focusing on past and present political situations, from an in-depth exploration of the fate of historical monuments and the demise of industry, to the examination of the predicament of minority communities. Though grounded in documentarist tradition, Grubić’s work in photography and film is characterized by an affective and empathetic approach that is deeply humane and often poetic. His work has been exhibited at various international exhibitions and institutions, including the Tirana Biennial 2 (2003); Manifesta 4 (Frankfurt, 2002); Manifesta 9 (Genk, 2012); 50th October Salon (Belgrade, 2009); Gender Check, MuMOK (Vienna, 2009); 11th Istanbul Biennial (2009); 4th Fotofestival Mannheim Ludwigshafen, Heidelberg (2011); East Side Stories, Palais de Tokyo (Paris, 2012); Gwangju Biennale (2014); Zero Tolerance, MOMA PS1 (New York 2014); Degrees of Freedom, MAMbo (Bologna, 2015); 5th Thessaloniki Biennial (2015); Cut / Rez, MSU (Zagreb, 2018); Heavenly creatures, MG+MSUM (Ljubljana, 2018); The Value of Freedom, Belvedere 21 (Vienna, 2018); 58th Venice Biennale (2019); Yerevan Biennial – The Time Complex (2020); Bigger than Myself, MAXXI (Rome, 2021).