10 décembre : Institut Français de Tunis (16h30/20h) :
Évènement de clôture du projet TAMKEEN, avec une rencontre autour de la situation des droits humains dans la région MENA, en présence de 24 participant.e. s de 11 pays de la région (Tunisie, Libye, Maroc, Algérie, Egypte, Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Yémen et Irak).
Le projet « Fournir des moyens d’action à une nouvelle génération de défenseur.euse.s des droits de l’homme au Maghreb et au Moyen-Orient » porté par le Cairo Institute for Humans Rights Studies (CIHRS), le Réseau Euromed France (REF), la Ligue de l’enseignement des Bouches du Rhône et les Instants Vidéo Numériques & Poétiques (IV) et soutenu par le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie. Entre 2020 et 2022, Tamkeen s’est matérialisé entre la France & la Tunisie, autour d’actions de renforcement des compétences, de partage d’expériences et de mise en lien, avec un axe autour des questions artistiques et culturelles.

Du 1er au 3 décembre : jury pour le Festival Tous Courts
Le Festival Les Instants Vidéo (35e) est invité par le Festival Tous Courts (40e) en tant que jury de la compétition internationale de courts métrages expérimentaux. Nous y serons représenté.e.s par Tiffanie Taveau, l’une des membres de notre collectif artistique.
Les 3 programmes de compétition seront diffusés le jeudi 1er décembre (15h00) et le vendredi 2 décembre (11h) au Cinéma de la Manufacture, et à 18h00 dans l’Amphithéâtre de la Manufacture, à la Cité du Livre à Aix-en-Provence.

Jeudi 24 novembre : Institut Tamer, Gaza
Rencontre-workshop entre l’équipe artistique des Instants Vidéo et l’équipe vidéo de l’Institut autour de leurs 3 films réalisées en groupe. Cet échange fait suite à notre voyage en Palestine pour la 7eme biennale /si:n/.


Mercredi 7 septembre : Emission sur Radio Galère « 1 heure en Palestine »
pour un retour sur la biennale d’art vidéo et de performance /si:n/ qui s’est tenue en juillet en Palestine. Nous y avons convié Philippe Guiguet Bologne, co-fondateur de la biennale et Denis Cartet, artiste invité qui a présenté sa bulle non-alignée à Ramallah, Jérusalem et Bethléem.
Une invitation de Palestine 13
Ce qui nous lie, c’est une réciprocité asymétrique. Je ne peux pas me mettre à la place de l’autre et réciproquement. Mais en revanche, je peux prendre les histoires des autres en gérance pour essayer de les comprendre. Soumaya Mestiri (Tunisie)






19 au 26 juillet : 7e Biennale d’art vidéo et de performance /si:n/ de Palestine – س
Pour la 7e édition du festival /si:n/ en 2022, la question de l’insurrection sera le thème central. Le programme comprend des programmations, des installations, et des performances dans l’espace public, réalisées par des artistes internationaux et Palestiniens. Les oeuvres interrogent les évidences, écorchent les normes, outrepassent les arguments d’autorité et ouvrent des perspectives pour repenser le présent. Elles explorent les questions de solidarité, de commun, de race sociale, l’insurrection, l’égalité, les frontières, et suscitent un nouveau regard sur le rôle des individus et des communautés dans la création d’un monde plus juste, égalitaire et pacifique.

Co-fondé par les Instants vidéo et la A.M. Qattan Foundation (Mahmoud Abu Hahhash & Nisreen Naffa), et avec le soutien de Philippe Guiguet Bologne (alors directeur de l’Institut Français de Ramallah), la biennale est le premier evènement de ce genre organisé en Palestine.
Il réunit cette année 7 autres partenaires : Magazine 28 (Rafah), L’Institut Français (Gaza), Al Ma’mal Foundation for Contemporary Art (Jerusalem), Dar Al Sabbagh Diaspora Studies and Research Centre and Dar Yusuf Nasri Jacir for Art and Research (Bethlehem), Tishreen (Tayibe) et la Municipalité de Ramallah.
En juillet, il parcourera ainsi six villes Palestiniennes : Ramallah, Jerusalem, Bethlehem, Tayibe, Gaza and Rafah.
En Novembre, une programmation d’art vidéo palestinienne voyagera jusqu’à Marseille pour être présenté lors de la 35e édition du Festival Les Instants Vidéo.

Vendredi 1er Juillet, de 19h à 21h : Marseille, au 3013, 58 bd de la République
La Pride invite les IVNP pour une carte blanche aux arts vidéo et à la performance.
Quand le regard de l’autre me chosifie et me pétrifie, alors trouver du courage et de la fierté n’est pas de l’orgueil mal placé. Je vous regarde droit dans les yeux et je ne serai jamais votre sorcière. Je vous regarde droit dans les yeux et vous ne serez jamais mon enfer.
Projection (52’)
- Mermaid – Mlungu – Mamlambo – Mami Wata (3’45 – 2013) / Fred Koenig & Dean Hutton (Afrique du Sud)
- Abattoir (14’50 – 2017) / Steven Cohen (Afrique du Sud)
- Savoir aimer (1’45 – 2004) / Pascal Lièvre (France)
- Mermaids (Sirènes) (6’10 – 2021) / Romain Olivieri & Valentin Fesquet (France)
- Borderline.th (4’14 – 2018) / Clémence B. T. D. Barret (France / Thailande)
- For Creation (7’22 – 2021) / Deborah Louise Kelly (Australie)
- Dont Text Your Ex (13’12 – 2021) / Jo Güstin (Canada)
Performance Aerobic de genre / Pascal Lièvre (France)
Une séance d’aérobic de genre est une expérience collective où une phrase d’un.e féministe est performée sous la forme d’un aérobic. A chaque mouvement est associé un morceau de la phrase, l’ensemble des mouvements formant la phrase dans son entier. Je propose de performer la phrase du philosophe Paul B. Preciado extraite de Testo Junkie un de ses livres les plus importants: Il n’y a pas de vérité du genre, du masculin et du féminin, hors d’un ensemble de fictions culturelles normatives.Le public est invité à vivre avec son corps ce que le philosophe annonce comme une fiction normative.

Mercredi 29 juin, de 18h à 20h : Les programm’acteur.rice.s présentent « Pendant que les champs brûlent », cinéma Le Gyptis, Marseille.
Les Instants Vidéo ont convié quatre groupes de personnes, usager.e.s et travailleur.se.s sociaux.ales de l’ADPEI, du SARA Logisol, de l’ANEF et de l’ARI à quitter leur position de spectateur.rice.s pour devenir acteur.rice.s de la vie culturelle de leur cité.Ensemble, iels ont sélectionné 8 vidéo en s’interrogeant sur ce que peut-être l’acte de programmer : Qu’est-ce qu’on a envie de montrer à un public ? Doit-on se mettre à la place du public pour faire un choix ? Comment réagissent les publics face aux œuvres d’art vidéo ? Comment jouer entre la subjectivité (intelligence sensible) et l’objectivité (esthétique, forme, son…) ? …
Iels seront présent.e.s pour en discuter avec vous et désireux.ses d’entendre vos remarques et vos sentiments sur leur proposition.
- Où vas-tu ? (5’ – 2007) / Sylvie Denet (France)
- Offre d’emplois (6’ – 2017) / Hélène Matte (Québec)
- Cape Mongo (4’54 – 2015) / François Knoetze (Afrique du Sud)
- Appetite (7’27- 2010) / Irena Ristic (Serbie)
- Intolerance (2’39 – 2015) / Tessa Ojala (Finlande)
- Histoires d’oeil (12’46 – 2020) / Pablo-Martín Córdoba (Argentine/Italie)
- El traje (4’23 – 2010) / Abdel de la Campa Escaig (Cuba)
- Pour Martin Creed (3’29 – 2020) / Michel Amaral & Audrey Barthes (USA/France/Portugal)

Mercredi 22 juin : Journée mondiale des réfugié.e.s : Exil, féminins pluriel.les, Marseille, Friche la Belle de Mai
« Les poètes déclarent qu’aucun délit de solidarité ne saurait décemment exister » (Patrick Chamoiseau dans Frères migrants). Deux festivals artistiques résidents de la Friche, Les Instants Vidéo et le festival Africa Fête se créolisent pour s’en mêler en donnant voix aux artistes femmes.
15h15/16h15 : programmation art vidéo(44’) (Labobox A.M.I.)
- Another. A story of self exile (5’48 – 2017) / Letta Shtohryn (Ukraine / Malte)
- Racine (9’37 – 2009) / Shu-Jung Chao (Taïwan/France)
- Tangle (7’35 – 2019) / Malihe Gholamzade (Iran)
- Filakia Apo Tifilaki (12’ – 2018) / Juliette Courrillaud (France)
- Partenza (9’22 – 2016) / Renata Poljak (Croatie)

18h30 : plateau Africa Fête (cour Jobin)
- Nadia Ammour (chants kabyles, chaouis, chenouis et touaregs)
- Vagabondaz Dann’ Kabaré (Maloya)
- DJ WIZZYM (musiques noires et afrodescendantes)


7 avril au 10 mai, Boutique hôtel le Ryad, Marseille
Notre projet « Quatre Tiers » donne à voir les arts vidéo tout au long de l’année à Marseille. Ils investissent le terrain des espaces non dédiés à l’art contemporain qui accueilleront des œuvres patrimoniales ou des œuvres plus récentes créées par des artistes utilisant des technologies « vintage ». Le nom de quatre tiers fait tout simplement référence au format d’image vidéo d’avant le HD. 1 à 3 tubes cathodiques présenteront, comme des totems bien réels (par opposition voulue au virtuel), des vidéos visibles uniquement à un endroit et à un moment précis.
Nous commençons avec Mona Lisa (3’ – 1973) / Toshio Matsumoto (Japon)
Anticipant le voyage au Japon du chef-d’œuvre de Léonard de Vinci en 1974, Matsumoto fait référence aux multiples réinterprétations et copies de la Joconde tout au long de l’histoire de l’art, notamment celles de Marcel Duchamp et Andy Warhol. Faisant directement référence à l’icône reproduite en masse mais aussi à sa mystérieuse vie intérieure mythique, il projette des images trouvées et des formes abstraites aux couleurs vives sur l’image du tableau.

Avril à juin, Marseille : Pendant que les champs brûlent
L’atelier les programm’acteur.rice.s reprend sous le titre de Pendant que les champs brûlent (d’une chanson du groupe rock Niagara).
Nous aimons les territoires utopiques qu’inventent les artistes et les technologies au service d’une sensibilité humaine.
Pour prendre part à la vie culturelle de leur cité, des personnes qui ne se rencontrent habituellement pas (en parcours d’insertion, en situation de handicap, en situation d’exil, jeunes et du bel âge) vont mettre en commun leurs regards, leurs sensibilités, leurs savoirs et expériences et quitter la position de spectateur.rice.s pour construire collectivement une programmation d’art vidéo internationale qu’iels présenteront ensuite en public, au cinéma le Gyptis (juin), pendant le festival RSTF (juillet) puis lors du 35e Festival Les Instants Vidéo à Marseille (novembre).

5 avril, Ligue de l’enseignement des BdR, Marseille : Les médias, à la recherche de l’information
Les IV continue leur troc avec la Ligue de l’Enseignement et propose une journée de réflexion avec des jeunes en Service Civique. Quel est le rôle des médias ? Comment s’outiller dans la jungle des informations ? Quelle part place est donnée aux images ? Que nous disent les artistes d’art vidéo à ce sujet ?
Merci pour sa participation généreuse à l’historienne des média Marine M’Sili.

Du 23 au 30 mars, Marseille : Sociétés civiles et jeunesses méditerranéennes
Nous accueillons 20 défenseur.se.s des droits humains issu.e.s de 8 pays de la rive sud de la Méditerranée (Algérie, Tunisie, Egypte, Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Maroc) séjourneront à Marseille pour découvrir et interroger les réalités des actions menées par des acteur.rice.s de la société civile locale. Iels exploreront les questions de justice sociale, la protection des personnes victimes d’abus DH (femmes, réfugié.e.s, activistes, exilé.e.s, personnes LGBTQI+…), la liberté d’expression et d’information, les droits sociaux et économiques..
Le mardi 29, de 14h30 à 16h30, une rencontre publique sera l’occasion de les rencontrer et d’échanger avec elleux. Friche la Belle de Mai (salle Corvin)
Un projet en partenariat avec le Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) de Tunis, le Réseau Euromed France (REF) à Paris et la Ligue de l’Enseignement des Bouches-du-Rhône à Marseille, bénéficiant du FNUD (Fonds des Nations Unies pour la Démocratie)

Lundi 7 février (14h45), Marseille, Palais des Congrès du Parc Chanot
Au sein du Village des Projets, dans le cadre du Forum des mondes méditerranéens, et sur une invitation du REF , nous proposons deux programmations :
1) Présences méditerranéennes
De Marseille à la Tunisie, de Palestine au Maroc ou en Croatie, de Dubai à l’Italie, que nous racontent les artistes des territoires qu’iels habitent.
L’art n’est pas un accessoire en ce qu’il nous éclaire sur notre monde. Avec cette programmation, nous voyons que ses formes nous autorisent à travailler nos sensibilités, réfléchir nos histoires, questionner nos contradictions, penser nos expériences collectives.
- Travel Notebooks : Marseille, France (2’22 – 2018) / Silvia de Gennaro (Italie)
- The Future (3’58 – 2014) / Mounir Gouri (Algérie)
- A silent conversation (3’39 – 2006) / Laila Masri (Jordanie/Palestine)
- Partenza (9’22 – 2016) / Renata Poljak (Croatie)
- Why do you ask? (2’ – 2017) / Héla Ammar (Tunisie)
- History is not mine (5’ – 2013) / Mounir Fatmi (Maroc)
- The living of the pigeons (16’ – 2015) / Baha Abu Shanab (Palestine)
2) /si:n/ Biennale des arts vidéo et de performance de Palestine (12’14 – 2009)
un reportage réalisé par Lucia Cristina Estrada Mota et Emad Ahmad (Idiomsfilm), et qui donne à voir un projet de coopération artistique qui s’inscrit dans le temps, né d’une volonté partagée par la Fondation A.M. Qattan (Ramallah, Palestine), les Instants Vidéo Numériques et Poétiques (Marseille, France) et le directeur de l’Institut Français de Ramallah, Philippe Guiguet Bologne.

Toute l’année, dans nos locaux à la Friche, Marseille : Atelier d’images et de conversations qui se tient tous les 15 jours.
Les ateliers d’images et de conversations sont des rendez-vous où la rencontre avec l’autre se tisse autour de réflexions partagées sur les images. Comment vivons-nous aujourd’hui avec les images ? Avec celles que nous fabriquons ? Avec celles que nous voyons tous les jours ?
Qu’elles soient journalistiques, artistiques, télévisées, de propagande, scientifiques, fixes ou en mouvement, anciennes ou actuelles, d’ici ou d’ailleurs, produites par nous ou par d’autres… Nous les interrogerons ensemble et tenterons de formuler des savoirs que chacun.e détient, parfois sans s’en rendre compte.
https://imagesetconversations.blogspot.com
L’accès à l’atelier est libre et sans conditions, pour toute personne curieuse de participer à ces rencontres.
Pour vous inscrire : publics@instantsvideo.com ou 04 95 04 96 24
